1/Stérile : exempt de microorganisme ou désinfecté, c’est-à-dire dépourvu de risques de prolifération de micro-organismes.
2/Les milieux de culture :
Milieu sélectif
Un milieu sélectif est un milieu qui permet de sélectionner le type de bactéries qui pourront pousser sur celui-ci, il contient des sels, des colorants ou d’autres substances qui inhibent le développement des autres microorganismes indésirable
Les principaux facteurs de sélection microbienne utilisés seuls ou en association sont:
· La température d'incubation
· Le pH du milieu
· La faculté d'utiliser une source nutritive déterminée (azote, carbone)
· La résistance à l'action bactéricide d'un antiseptique ou d'un antibiotique
Milieu différentiel
Le milieu de culture dit différentiel ou indicateur' permet de distinguer deux types de microorganismes se développant dans un même milieu. Ce type de milieu est utilisé pour la détection de microorganismes recombinant dans des lignées bactériennes.
Milieu d’enrichissement
Un Milieu d’enrichissement sert à stimuler la croissance d’un microorganisme donné présent initialement en petite quantité dans échantillon ou dans un milieu de culture mixte
Milieu caractéristique
Sont des milieux caractérisé par :
§ Une couleur caractéristique, liée à un indicateur de pH,
§ une composition minimale en acides aminés,
§ un pH particulier,
§ un pouvoir tampon,
§ une richesse en minéraux/oligo-éléments,
§ une richesse en glucose.
Pour le biologiste, il est absolument nécessaire de connaître les couleurs associées aux différents pH pour le milieu de culture : l'acidification du milieu est le premier signe de contamination bactérienne ou d’un dé privation du milieu en nutriments
3/Les bactérie :
Les bactéries pathogènes
Sont des bactéries responsables d'une maladie qui provoquent un ensemble de troubles spécifiques chez un hôte infecté.
Les bactéries commensales
Sont des bactéries qui colonisent l'organisme (généralement la peau ou les muqueuses) sans provoquer de maladie. Celles-ci jouent un rôle dans les défenses du corps humain. En effet ces, grâce à un effet barrière, empêchent l'installation des bactéries pathogènes .C'est le cas par exemple des staphylocoques et des streptocoques habituellement présents sur la peau ou les muqueuses.
Elles peuvent devenir pathogènes pour le sujet immunodéprimé.
Elles peuvent devenir pathogènes pour le sujet immunodéprimé.
Les bactéries saprophytes
La bactérie saprophyte est une bactérie qui tire des matières organiques en décomposition, les substances qui lui sont nécessaires, devenant pathogène pour un individu qui l'hébergeait Au moment où baissent les défenses immunitaires d’individu, la bactérie opportuniste devient subitement dangereuse, occasionnant une infection dite opportuniste
Les bactérie parasite
La bactérie parasite est une bactérie qui se nourrit, s'abrite ou se reproduit en établissant une interaction durable avec un autre organisme (l'hôte). La relation hôte/parasite n'est pas nécessairement délétère pour l'hôte, comme dans le cas du commensalisme.
4/Coloration de Ziehl-Neelsen
La coloration de Ziehl-Neelsen est une méthode de coloration permettant l'identification des mycobactéries au microscope. Elle fait partie des colorations qui mettent en évidence l'acido-alcoolo-résistance, caractère fondamental des mycobactéries, en prenant en compte la difficulté de pénétration des colorants.
Ce type de coloration comporte trois temps :
· l'application d'un colorant énergique à chaud ou à froid ;
· une recoloration de contraste.
Le premier colorant utilisé dans les techniques classiques est la fuchsine concentrée. Un fluorochrome, l'auramine, est quant à lui utilisé pour les techniques en fluorescence.
La technique décrite ici est la technique classique de référence. Cependant, elle est de moins en moins utilisée en raison des risques qu'elle fait prendre au manipulateur. En effet, les colorants tels que la fuchsine sont hautement toxiques et cancérigènes, tout particulièrement lorsqu'ils sont utilisés à chaud (à cause des vapeurs).
· 1er temps : coloration par la fuchsine à chaud
o Chauffage à émission de vapeur pendant dix minutes au moins, en veillant à ne pas laisser sécher le papier. Rinçage à l'eau distillée stérile.
· 2ème temps : décoloration
o Trempage la lame cinq minutes dans l'alcool à 90°, suivi d'un rinçage.
· 3ème temps : recoloration
o On recouvre la lame pendant deux minutes d'une solution de bleu de méthylène, puis on rince.
L'observation s'effectue au microscope optique, avec objectif à immersion. Les mycobactéries apparaissent alors comme des bacilles rouges sur fond bleu-gris.
Techniques de coloration alternatives
Il existe aujourd'hui des colorations alternatives inspirées de la technique de la coloration de Ziehl-Neelsen, mais présentant des risques moindres pour les manipulateurs :
· la coloration de Kinyoun
· la coloration à l'auramine
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